A TOUS LES SALARIES DU PUBLIC ET DU PRIVE, AUX PRIVES D’EMPLOI, AUX RETRAITES, AUX LYCEENS ET ETUDIANTS PRESENTS ET A VENIR
Les organisations syndicales CGT, Force Ouvrière, Solidaires, FSU et UNSA territoriale, avec le soutien du CRS, des lycéens et étudiants n'ont cessé d'affirmer que cette réforme n'était ni amendable, ni négociable. Soutenue par la pétition, signée par plus de 1100 salariés, l'intersyndicale s'est adressée aux directions nationales et départementales des syndicats pour qu'elles appellent à la grève nationale interprofessionnelle jusqu' au retrait du projet de loi.
Depuis le 7 septembre, l'intersyndicale de Fontenay-le-Comte fonctionne sur l'exigence du retrait du projet de loi gouvernemental sur les retraites.
Le gouvernement a utilisé partout en France la répression, avec l'intervention brutale des forces de l'ordre, remettant en cause le droit de grève. Le président de la République a obtenu un vote, à l'Assemblée et au Sénat, conforme à ses exigences et à celles du MEDEF, mais contre la volonté de l'immense majorité de la population.
Malgré le rôle démobilisateur joué par les médias en France et en particulier par le quotidien Ouest-France en Vendée, la manifestation du 28 octobre a rassemblé plus de 1500 personnes à Fontenay-le-Comte et aujourd'hui nous sommes encore 1000 personnes dans la rue.
L'intersyndicale a pris ses responsabilités en assurant la protection des lycéens quand ils ont rejoint le mouvement et sa position n'a pas varié: il n'y a rien à négocier, la loi ne doit pas être promulguée.
Notre combat n'est pas terminé. A Fontenay-le-Comte, la CGT, Force Ouvrière, Solidaires, la FSU, et l'UNSA territoriale continuent à maintenir l'unité, pour obtenir l'abandon de cette réforme qui n'a pas d'autre but que de faire payer aux salariés la crise du capitalisme boursier.
L'intersyndicale de Fontenay tient bon sur cette position.
Il est plus que probable que cette loi va être promulguée ces prochains jours. Aujourd’hui nous réaffirmons clairement que nous restons déterminés et exigerons l’abrogation de cette loi.
Le seul moyen de faire reculer ce gouvernement, et c’est de la responsabilité des directions nationales et départementales des organisations syndicales, est d’appeler, tout de suite, dans l’unité, à la grève interprofessionnelle jusqu’à l’abrogation de la loi.
Pour qu’aujourd’hui et demain, nous ayons, salariés, les moyens de nous faire entendre, nous vous appelons à vous syndiquer, à rejoindre les syndicats qui se sont clairement exprimés et engagés dans la grève interprofessionnelle jusqu'au retrait.
VIVE LES SALARIES EN LUTTE
VIVE LES LYCEENS ET ETUDIANTS EN LUTTE
CONTINUONS LE COMBAT